Androgée, fils du roi de Crète Minos et de Pasiphaé (ou de Crété), était un athlète remarquable.
Un jour il se rendit en Attique et remporta tous les prix à la fête des grandes Panathénées. Cette fête dédiée à Athéna se déroulait tous les quatre ans vers la mi juillet et comprenait à la fois une fête religieuse, des concours de poésie ou de musique et des jeux sportifs. Certains jeux étaient réservés aux seul Athéniens, d'autres étaient ouverts à tous les grecs.
La victoire d'Androgée déplaît fortement au roi d'Athènes, Égée. Il planifie alors l'assassinat d'Androgée, en l'envoyant combattre le taureau de Marathon. Androgée périt dans cette lutte.
Quoi qu’il en soit, Minos fut très irrité de la mort de son fils et l’attribua ou feignit de l’attribuer aux Athéniens ; il porta la guerre dans leur pays et les assujettit à un tribut annuel de sept jeunes filles et de sept jeunes garçons destinés à périr sous la dent du Minotaure.
Outre cette expiation sanglante les vaincus furent encore obligés d’instituer en mémoire du funeste événement des fêtes dites Androgéonies et d’élever à la victime un autel où ils devaient lui rendre les honneurs dus aux héros.