Chryséis captive
Autres personnages
Chrysé était une jeune captive mysienne originaire de Chrysè, ville de Mysie. Fille de Chrysès, prêtre d'Apollon, après qu'on eut tué son époux Épistrophe,elle fut prise comme captive par les Grecs partis pour Troie pendant leurs raids d'approvisionnement, lorsqu'ils pillèrent la ville. Lors du partage, elle échut à Agamemnon.
« Chryséis » signifie simplement « fille de Chrysès » ; quelques auteurs tardifs la nomment Astynomé Astunnómê, « la protectrice de la ville »).
Agamennon n'ayant pas voulu la rendre à son père qui était venu le supplier dans son camp et lui offrir une rançon, Apollon vengea son prêtre en frappant l'armée des Grecs d'une peste terrible.
Le fléau ne cessa que quand Agamemnon eut rendu Chryséis sur les conseils du devin Calchas.
Furieux, Agamennon demanda en échange Briséis, la captive d'Achille..
C'est alors que ce dernier, entrant dans une très grande colère, refusa désormais de combattre.
« Chryséis » signifie simplement « fille de Chrysès » ; quelques auteurs tardifs la nomment Astynomé Astunnómê, « la protectrice de la ville »).
Agamennon n'ayant pas voulu la rendre à son père qui était venu le supplier dans son camp et lui offrir une rançon, Apollon vengea son prêtre en frappant l'armée des Grecs d'une peste terrible.
Le fléau ne cessa que quand Agamemnon eut rendu Chryséis sur les conseils du devin Calchas.
Furieux, Agamennon demanda en échange Briséis, la captive d'Achille..
C'est alors que ce dernier, entrant dans une très grande colère, refusa désormais de combattre.
Chryséis
Le retour de Chryséis
Agamennon se résolut à rendre Chryséis."Il fit lancer à la mer une galère rapide armée de vingt rames choisies et portant une hécatombe sacrée ; il conduisit par la main et fit monter lui-même la belle fille de Chrysès. Le sage Ulysse s'embarqua le premier, et tous ceux qui le suivirent parcoururent la route humide". Chryséis était vêtue d'un pallium, qu'elle relèvait pour ne pas être embarrassée de ses plis traînants en entrant sur la galère. Elle s'appuyait sur le bras d'Agamemnon et avait déjà posé le pied sur la planche qui conduisait au navire. Son attitude et sa physionomie étaient admirables. Elle était triste, et son coeur était combattu sans doute par deux sentiments contraires, l'amour et le devoir : elle regrettait la couche d'un vainqueur qui fut si généreux pour elle, et pensait avec une douce émotion à sa patrie, à son vieux père qu'elle devait revoir bientôt. Il y avait dans le mouvement de la figure d'Agamemnon une sollicitude excessive et une attention toute particulière. Il s'inclinait vers la captive pour lui dire à demi-voix un triste et dernier adieu. Il était suivi de deux guerriers, dont l'un était sans doute Ulysse ; l'enfant qui occupait la droite de Chryséis était peut-être le Camille qui devait assister à l'hécatombe offerte à Apollon [dans la Grèce antique,une hécatombe était un sacrifice de cent bœufs offerts aux dieux).
Chryséis et Agamemnon