Dieux olympiens
Arès
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Le combat prit fin rapidement : Héraclès abattit de sa javeline Cycnos, pourtant soutenu par son père Arès, présent à ses côtés. Malgré les avertissements d'Athéna, également présente sur les lieux, Arès attaqua à son tour le héros dans l'idée de venger son fils. Sa javeline fut déviée par Athéna, blessé à la cuisse par Héraclès, il dut s'enfuir. Héraclès dépouilla Cycnos de ses armes. Céyx, beau-père de Cycnos, lui érigea un tombeau qui sera détruit par le dieu-fleuve Anauros sur ordre d'Apollon.
Zeus sépare Athéna et Arès alors que Cycnos (à droite) fuit Héraclès arrivant sur son chariot.
Cratère à volutes signé par le potier Nicosthénès , vers 540-510 avant JC.
 British Muséum , Londres.

      Arès et les Aloades

Parfois il semblait même un peu stupide; un jour, il fut enchaîné et enfermé dans un pot de bronze pendant treize mois par les géants Otos et Ephialtès, les Aloades (fils de Poséidon), qui avaient décidé de déclarer la guerre aux dieux et d'escalader le ciel en mettant les montagnes les unes sur les autres. D'après une autre légende, le prétexte de cette sequestration serait le meurtre d'Adonis, l'amant d'Aphrodite, tué à la chasse par Arès, jaloux de son rival. Arès aurait péri si Hermès n'avait pas été informé de son infortune par Eriboea , la nourrice des géants, prise de compassion pour ce dieu déchu. Une fois délivré, Arès s'enfuit à Naxos pour cacher sa honte.